Paris, 31 juillet 2013
Le 18 juin 2013, Le Parisien a publié dans son journal et mis en ligne sur son site web plusieurs articles regroupés sous le titre de la une du journal, « Les dictateurs achetaient français », dont une interview de James Dunne, ancien salarié de Qosmos. Dans cette interview, Qosmos fait l’objet de graves accusations diffamatoires, selon lesquelles la société aurait fourni aux dictateurs libyen et syrien du matériel d’espionnage permettant de traquer et de torturer des opposants au régime. Le 29 juillet 2013, à la suite de cette interview, Qosmos a porté plainte avec constitution de partie civile contre Le Parisien en la personne de son directeur de la publication, ainsi que contre son ancien salarié.
Depuis 2011, Qosmos a publié de nombreux démentis publics confirmant qu’aucun de ses logiciels n’a jamais été opérationnel en Libye ou en Syrie.
Les propos tenus dans l’interview de James Dunne dans le Parisien sont faux et portent atteinte à l’honneur et à la réputation de Qosmos. Il est pour le moins surprenant qu’un journal comme Le Parisien donne la parole à un ancien salarié alors que ces contre-vérités auraient pu être aisément invalidées grâce à des vérifications élémentaires.
C’est afin de défendre son image, tant en France qu’à l’international, que Qosmos a décidé de saisir la justice de ces accusations gravement diffamatoires, qui lui causent un préjudice considérable.
Rappel à propos des activités de Qosmos :
Qosmos fournit des briques technologiques (des logiciels) d’analyse de trafic à des équipementiers qui les intègrent dans des solutions plus vastes pour des applications diverses (médias sociaux, banque en ligne, connexions mobiles, mesure d’audience, cyber-sécurité – lutte contre les virus et les attaques informatiques –, etc.). Qosmos vend ses logiciels à des entreprises (équipementiers réseaux, éditeurs de logiciels, intégrateurs) qui intègrent ses composants à leurs propres applications et en assurent la commercialisation. Le métier de Qosmos n’est pas de vendre des systèmes de surveillance.
Qosmos continuera à porter plainte contre ceux qui répandent de fausses informations sur l’entreprise. Pour rappel, le 3 septembre 2012, Qosmos a porté plainte contre la FIDH et la LDH pour dénonciation calomnieuse, et le 15 juillet 2013 contre France 24 pour diffamation.